Escapade dans le Québec : le lac Saint-Jean et le village historique de Val-Jalbert

Le lac Saint-Jean, au nord de Montréal, est plus une mer intérieure qu’un lac, comme le prouve ce point du vue :

Le contour du lac est exploité par de nombreux villages et campings, ce qui donne à ce lieu des allures de station balnéaire.

Parmi les points remarquables, citons le village historique de Val Jalbert. Construit au début des années 1900 pour accueillir les ouvriers d’une pulperie, ce village est un bel exemple de paternalisme puisque il fut bâti par les propriétaires de l’usine et comprend une école, un bureau de poste, un magasin général… Le village n’a été occupé qu’une dizaine d’années et est aujourd’hui un village fantôme. Les maisons et bâtiments (exemple de l’école pour la première photo) sont plus ou moins bien conservés :

Mais, d’après moi, le principal atout du village, ce sont les chutes d’eau, accessibles par téléphérique ou en empruntant les 764 marches qui mènent à un belvédère. En amont se trouve la chute Malignes :

Plus loin en aval, c’est la chute Ouiatchouan qui porte le même nom que la rivière, rivière qui se jette finalement dans le lac Saint-Jean :

L’ancienne usine, bien conservée, est stratégiquement située à proximité de cette deuxième chute pour l’approvisionnement en eau :

Escapade dans le Québec : le Saint-Laurent et les baleines

Le Québec regorge de parcs naturels. A près de cinq heures de route au nord-est de Montréal est situé le village des Escoumins. Au bord du Saint-Laurent, Les Escoumins est le point de départ d’excursions en bateau dans le fleuve, si large à cet endroit qu’on ne peut voir la rive opposée. L’objectif de ces excursions : observer la faune du fleuve, et plus particulièrement les baleines qui y vivent pendant l’été.

Après une nuit dans un très beau chalet :

Mon frère et moi partons vers notre port d’embarcation. Une tenue isotherme est fournie car les températures au centre du fleuve sont très basses, et l’eau ne dépasse pas les 5 °C. Nous voici donc équipés, puis c’est le départ (on aperçoit les zodiacs derrière nous) :

Première surprise, une brume épaisse nous entoure rapidement, et l’on distingue à peine les quelques autres embarcations similaires que nous croisons :

Après avoir observé des pingouins, quelques phoques et des marsouins, commence une «chasse» à la baleine. La brume étant épaisse, le capitaine coupe régulièrement les moteurs pour espérer entendre respirer les fameux cétacés. Quelques minutes plus tard, nous entendons des premiers sons et tâchons de nous rapprocher. Après quelques petits rorquals isolés, c’est le coup de chance : une demi-douzaine de grands rorquals (environ vingt mètres de long) croise notre route et contourne notre bateau. Pendant une trentaine de secondes, nous voici donc à quelques mètres de ces majestueuses créatures, dont le dos et les nageoires ondulent à la surface. Tout simplement magique et irréel (mais c'est bien sur moins impressionnant en photo) :

Au final, une expérience inoubliable et beaucoup de chance. Malgré la brume, qui a finalement contribué à la majesté du fleuve et de ses occupants, nous avons eu la chance de voir d’imposants et nombreux spécimens de très près. Ne manque à notre safari que des bélugas, une autre race de baleines.

Prochain rendez-vous espéré avec ces reines des mers : le 20 août, avec ma chère et tendre cette fois, pour une croisière au large de Boston. Les baleines y sont plus rares mais aussi plus grosses car il s’agit de baleines à bosse. A suivre…

New York, clap de fin

J’ai eu la chance de retourner une dernière fois à New York, avec mon petit frère cette fois-ci, pour la journée du 17 juillet. L’occasion pour moi de refaire des classiques tels le Top of the Rock, le pont de Brooklyn ou Little Italy :

Quelques découvertes avec le Village, quartier chic du sud-ouest de Manhattan avec ses appartements calmes, ses arbres et ses églises :

Ou le port «touristique» de la ville sur la pointe sud :

Et pour finir, des gratte-ciel et les terribles Interceptor de la police New Yorkaise :

La rue Sainte-Catherine

L’immense rue Sainte-Catherine devient, au niveau du downtown, le centre commercial de Montréal. Très animée, la rue est parcourue par d’innombrables magasins et centres commerciaux pour la plupart reliés par un imposant réseau souterrain. Parmi les points notables, citons l'immense Centre Eaton (mon frère et moi au premier plan) :

Une vue de la place des Arts, occupée actuellement par le festival Juste pour Rire :

Un parcmètre aux couleurs des Alouettes de Montréal, l'équipe de football Américain :

Et une poutine!

Charlotte, North Carolina

Le week-end dernier, j’ai pu découvrir Charlotte, la plus grande ville de Caroline du Nord. De par sa population, cette ville est dans le top 20 Américain, et serait dans le top 5 Français. C’est essentiellement une ville qui accueille de nombreuses banques telles la Bank of America ou la Wells Fargo qui y disposent de sièges régionaux.

Charlotte, c’est également une ville ayant un vrai poids sportif avec un circuit de NASCAR et le NASCAR hall of fame ou encore l’équipe de NFL des Carolina Panthers qui évolue au grand Bank of America Stadium.
Charlotte est aussi le siège des Bobcats, franchise NBA (basketball, donc) ayant remplacé les Hornets. L’équipe joue au Time Warner Cable Arena et est connue en France car c’est là qu’évolue Boris Diaw, un des meilleurs basketteurs Français :

La ville est très bien desservie par la LYNX, la compagnie de transport de la ville, et un train permet de rallier facilement le centre. Le centre, justement, est concentré dans un grand bâtiment appelé l’Epicenter. C’est ici que sont concentrés la majorité des bars et restaurants du downtown (premier plan, à gauche) :

Central Park

Après un court passage lors de notre précédent week-end à New York, nous sommes retournés au Central Park. Véritable poumon de la ville et arpenté par des centaines de marcheurs, coureurs et cyclistes, le parc le plus célèbre au monde est très agréable.

Parmi les lieux à découvrir, citons le réservoir, le plus grand point d’eau de Central Park :

Le château du Belvédère, qui offre un beau point de vue sur l'est et le nord du parc :

Et enfin, un habitué des lieux :

Et voilà, New York c'est bel et bien terminé maintenant. En conclusion, une ville étonnante, grandiose, dépaysante et aux multiples facettes. 

Le Guggenheim et le Museum d'Histoire Naturelle

La richissime famille Guggenheim a grandement contribué à l’expansion de l’art moderne. Solomon R. Guggenheim, riche industriel devenu collectionneur d’art, a créé sa fondation éponyme en 1937.
Cette fondation comprend aujourd’hui quatre musées principaux à Bilbao, Venise, Berlin, et donc New York. Le musée Vénitien a été fondé par Peggy Guggenheim, la nièce de Solomon elle-même très active dans la recherche et l’achat d’œuvres. Le musée Solomon R. Guggenheim de New York, souvent appelé Le Guggenheim, présente des tableaux et sculptures issues de la collection personnelle de Solomon R. Guggenheim.

La forme du musée évoque la coupe de la ligue, avec une rampe en spirale qui permet de monter du rez-de-chaussée au dernier étage :

Malheureusement, il est interdit de photographier les œuvres. Vous ne verrez donc pas de photos des quelques Picasso, Matisse ou Modigliani exposés au musée, ni de la très belle collection de Kandisky de l’époque Bauhaus (école de design Allemand du début vingtième)…
Le musée et ses six étages se visite rapidement. La majeure partie du bâtiment est consacrée à des expositions temporaires.

Pour être complet avec les musées, nous avons aussi passé quelques heures à l’American Museum of Natural History. Immense et majestueux, ce musée offre une grande variété de collections d’animaux empaillés, d’objets anciens de tous les continents, de squelettes de dinosaures reconstitués… Nous avions choisi de visiter une très intéressante exposition vivante sur les grenouilles, ainsi que les salles dédiées aux animaux marins et à la biodiversité (peu de photos, le musée étant sombre) :