Fin du séjour!

Voilà, mon séjour de six mois au Canada et à Montréal prend fin le samedi 1er octobre avec mon vol de retour.

Fin de l’accent Québecois, du tutoiement, de la poutine… et de mon blog, qui ne sera plus mis à jour.

J'ai commencé avec un panneau, je finirai avec un panneau :

Match de hockey au Centre Bell

Après le football et le football Américain, j’ai enfin pu voir un match de hockey. Le hockey est de loin le sport phare au Canada, et encore plus particulièrement à Montréal. La NHL (National Hockey League, soit Ligue Nationale de Hockey), équivalent de ce qu’est la NBA au basketball, a d’ailleurs été créée à Montréal.
Les Canadiens de Montréal est la plus vieille équipe de hockey du monde et a participé avec d’autres à la création de la toute première NHL. C’est aussi, avec 24 coupes Stanley, de loin la plus titrée et la plus prestigieuse. Cependant, les HABS (autre surnom des Canadiens) ne sont plus aussi fringuants que leurs illustres aînés, comme par exemple Guy Lafleur, qui permit à l’équipe de remporte quatre coupes Stanley consécutives de 1975 à 1979 pour le plus grand bonheur de Mireille Matthieu, alors fan de l’équipe! La dernière victoire des Tricolores (encore un surnom, car l’équipe joue en bleu blanc rouge) remonte à la saison 1992-93. Bref, les Canadiens, c’est un peu l’ASSE du hockey.

Le logo de l’équipe se voit un peu partout en ville :

Les Canadiens évoluent depuis 1996 à domicile au Centre Bell, une immense salle d’environ 20000 places. Avec un écran géant quatre faces suspendu, une forme elliptique et des gradins très fortement inclinés, c’est une salle typiquement Nord-Américaine qui peut aussi accueillir des matchs de basketball :

A l’affiche le 26 septembre 2011, un match de pré-saison mettant aux prises les Canadiens et les Bruins de Boston, ennemi juré qui n’est autre que le vainqueur en titre de la coupe Stanley.
Au final, victoire 2-1 des Bruins, et Gary Lineker dirait du hockey que c’est un sport qui se joue à 6 contre 6, et que les Bruins gagnent à la fin. Et oui, Boston avait commencé sa campagne victorieuse de l’an passé en éliminant difficilement les Canadiens.
Un peu de déception au niveau de l’ambiance et du niveau de jeu, mais un match de pré-saison ne vaut certainement pas un match officiel. Des absents de marque des deux côtés : le gardien Thomas, Chara, Marchand ou Bergeron côté Bruins ; Gomez, Kostitsyn ou Subban pour les Canadiens.
Quelques cadres sont malgré tout présents pour accompagner les jeunes joueurs testés en pré-saison : Lucic, Seidenberg ou Seguin à Boston ; le capitaine Gionta et son vice-capitaine Cammalleri à Montréal.

Pour conclure, une très belle expérience que je n’aurais loupée pour rien au monde, et quelques photos :

Le RESO, quand c'est l'hiver quand ça fait froid

A Montréal, les hivers sont rugueux : neiges, jusqu'à -40 °C, vent... Ne pas avoir connu l'hiver Canadien est d'ailleurs un de mes regrets.

Une des solutions mises en place pour permettre aux gens de se déplacer tranquillement et d'accéder à leurs magasins, banques, administrations ou bureaux, c'est le RESO. Immense ensemble de corridors souterrains, le RESO relie les principales stations de métro du centre, et les immeubles les plus importants :

http://www.voyagesetphotos.com

Le RESO peut s'arpenter pendant des heures. C'est en tout cas très pratique et bien indiqué. Je l'ai découvert la première fois au Centre Eaton de la rue Sainte-Catherine, qui dispose comme tous les centres commerciaux environnants d'un niveau souterrain :

Vus de l'intérieur, les corridors souterrains sont plutôt longs et laissent imaginer l'étendue de l'ensemble du réseau, le plus important au monde dans son genre :

Comiccon de Montréal : bienvenue à Geekland

Chaque année à Montréal se déroule le Comiccon, abréviation de Comic Convention. Ce type d'événements, typiquement Nord-Américain, accueille des dessinateurs de comics et de bande-dessinées, des acteurs et objets de séries et de films de super-héros et de science-fiction, des concours de déguisements, des exposants, des projections de film... Le bonheur en somme pour le fan de Star Wars, de super-héros et de BD que je suis.
Bien sûr, beaucoup de fans et de personnes costumées, et une frontière mince entre ridicule et passion pour un film, une série...

Une bonne expérience en tout cas, avec notamment :
Beaucoup de monde :

R2D2 et le landspeeder de Luke :

Des stormtroopers et clones (non Emi, ce ne sont pas des robots!!!) de la 501st Legion, un groupe de fans de Star Wars qui se déguisent et apparaissent lors d'événements. La 501st Legion a des ramifications dans le monde entier (regardez ça, c'est impressionnant), au Québec ils ont pris le nom de Forteresse Impériale :

Et, plus généralement, beaucoup de gens déguisés, pour le fun ou pour des raisons publicitaires :

Une petite remarque pour finir : le Comiccon se veut un événement populaire et familial, mais les fans passionnés sont en réalité une vraie poule aux oeufs d'or. Il faut compter 25$ pour une entrée, 40 pour le week-end, ce qui reste raisonnable tant le festival est bien organisé et riche en invités et événements. Cependant, des tickets VIP doublent ou triplent ce prix.

Et, une fois à l'intérieur, tout reste à payer : les BD et comics à faire dédicacer, les objets et photos pour les autographes... Un simple autographe de Maria de Aragon - actrice dont la contribution à Star Wars se limite à avoir enfilé le masque de Greedo, personnage de l'épisode IV apparaissant une minute et doublé - vaut 20$... Comptez-en 50 pour une simple signature de Stan Lee, le double pour une photographie en sa compagnie.

Les dessinateurs Français, qui en général dédicacent gratuitement leurs BD, se sont sentis pousser des ailes dans ce contexte. Alors que Dany et Fabrice Tarrin dédicaçaient gratuitement leurs oeuvres dans les premières oeuvres du festival, ils ont finalement facturé leurs dédicaces suivantes à 20$, soit un billet vert rangé dans la poche avant de la chemise toutes les quinze minutes, pour une transaction sans traces et net d'impôts. Pas très élégant pour un événement populaire.

Le GP cycliste de Montréal

Inaugurées en 2010, les grands prix cyclistes de Québec et Montréal sont les seules courses cyclistes d'Amérique du Nord inscrites au programme de l'Union Cycliste Internationale.

Ce sont donc des courses prestigieuses et le palmarès le prouve : Voeckler (2010) puis Gilbert (2011) à Québec, Gesink à Montréal en 2010.

Ces courses s'apparentes à des classiques avec dans les deux cas un circuit exigeant et pentu. La course de Montréal se dispute deux jours après celle de Québec et, pour mon plus grand bonheur, le tracé passe sous mon balcon. L'occasion pour moi de voir le peloton passer de nombreuses fois. Au final à Montréal, victoire de Rui Costa (Portugais de Movistar), repenti dopé également vainqueur d'une étape sur le Tour de France cette année. Fédrigo, premier Français, finit à la deuxième place, Gilbert termine troisième. Le très bon Canadien Ryder Hesjedal de Garmin a tout tenté, comme en 2010, sans succès mais avec une place dans le top 10 malgré tout.

Difficile de prendre de belles photos. Voici les quatre échappés du jour (le Français Geslin, l'Italien Di Luca, l'Américain Pate et le Japonais Arashiro), finalement repris avant une succession d'attaques des favoris dans les vingt derniers kilomètres :

Et une vidéo du peloton lancé à toute allure dans Edouard Montpetit. Mon balcon était situé dans la zone de ravitaillement des coureurs. 

Petite remarque avant de terminer : les spectateurs Montréalais sont aussi stupides que ceux du Tour de France. Resserrement autour des coureurs, risques inconsidérés pour une bête photographie ou un ramassage de bidon jeté par un coureur, traversée inopinée de la route...